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Dormir dans un ryokan lors de votre voyage au Japon, c’est s’immerger dans un art de vivre ancestral nippon. Héritier des auberges de l’époque Edo, né sur les routes impériales, le ryokan perpétue une tradition de l’hospitalité codifiée : le omotenashi, mélange de prévenance, de discrétion et d’harmonie propre à la culture japonaise. Tatamis tressés, portes coulissantes en shoji, futon déroulé à la tombée de la nuit, yukata à enfiler à l’arrivée… Chaque détail obéit à une esthétique du geste. On savoure un thé matcha face à un jardin zen japonais, on profite à la chaleur d’un onsen, on dîne en silence devant un menu kaiseki orchestré comme une cérémonie... Plus qu’un hébergement de luxe au Japon, c'est un savoir-faire, rituel aussi apaisant qu’inoubliable, un incontournable de votre séjour au pays du Soleil Levant.
Face à la baie d’Ago, Amanemu revisite le ryokan avec la rigueur zen d’Aman : villas et suites spacieuses, toutes dotées de leur bain thermal privé alimenté par les sources thermales de Nemu, ouvertes sur les collines et les eaux calmes du parc national d’Ise-Shima. Le spa, de 2 000 m², s’organise autour d’un onsen minéral et propose des soins holistiques inspirés des traditions locales. La table met à l’honneur la cuisine kaiseki locale, mettant en scène l’ormeau sauvage, le homard spiny ou le bœuf Matsusaka, l’un des plus réputés du Japon. Un sanctuaire de calme entre mer et forêt.
Au cœur de Gion, Sowaka occupe une ancienne maison de thé centenaire, transformée en un ryokan de 23 chambres, réparties entre un bâtiment principal historique et une annexe contemporaine. Chaque chambre est unique, certaines offrant des bains en cyprès ou des vues sur des jardins intérieurs. Enduits shikkui, cloisons en bois d’orme, céramiques de Kyoto : chaque détail rend hommage à l’artisanat local. Le restaurant Gion Roka, dirigé par le chef Takaaki Kato, propose une cuisine kaiseki inventive, mettant en valeur les ingrédients de saison dans un cadre intimiste. Un ryokan urbain, feutré et raffiné.
À Niseko, au cœur d’une forêt de bouleaux, Zaborin propose 15 villas indépendantes, chacune avec deux bains onsen privés — intérieur et extérieur — alimentés par une source volcanique naturelle. L’eau, riche en minéraux, jaillit à plus de 50 °C et est réputée pour ses vertus apaisantes. On y plonge face au mont Yōtei, dans un calme presque irréel. L’architecture, pensée par Makoto Nakayama, privilégie les lignes épurées, les matériaux bruts et les volumes ouverts sur la nature. En cuisine, le chef Yoshihiro Seno signe un kita kaiseki inventif, ancré dans le terroir d’Hokkaidō : gibier local, légumes racines, poissons des eaux froides. Un ryokan confidentiel, contemporain, qui conjugue calme, confort et excellence gastronomique.
Takefue ne ressemble à aucun autre ryokan. Caché dans une immense bambouseraie près de Kurokawa, il fonctionne presque comme une maison d’hôtes ultra exclusive : 12 villas seulement, service entièrement personnalisé, accès direct aux onsen privés, sans jamais croiser les autres hôtes. On réserve son bain en grotte, on choisit l’heure du feu dans la cheminée, on dîne comme on veut, dans sa chambre ou en plein air. Ici, le confort est total, mais toujours ancré dans le local : architecture traditionnelle de Kumamoto, bois, lumières basses, cuisine de saison centrée sur les produits de la montagne. Une expérience rare, pensée pour qu’on ne veuille plus repartir.
À Hakone, Gora Kadan prend place dans l’ancienne villa d'été de la famille impériale Kan’in, nichée entre les pins et les sources chaudes de Gora Onsen. Le bâtiment principal conserve son architecture d’époque, avec tatamis, bois sombre et cloisons coulissantes, mais les suites ajoutent tout ce qu’il faut de confort. Elles sont spacieuses, ouvertes sur un petit jardin, presque toutes équipées d’un bain en pierre en extérieur, certaines avec sauna. On s’y sent à l’écart du monde, dans un cocon de calme. Le dîner kaiseki est servi dans une belle salle à manger, installée dans l’ancien pavillon de réception de la villa. Un lieu chargé d'histoire, pour ceux qui cherchent le calme, le raffinement, et cette forme d’intimité que peu d’adresses savent offrir.
Niché dans les montagnes de Nagano, à une demi-heure de Matsumoto, Myojinkan cultive l’esprit du ryokan d’altitude : nature omniprésente, silence total, air vif et sources chaudes. Le ryokan est ouvert depuis 1931, et il a su garder une forme d'authenticité élégante. On choisit entre chambres japonaises avec tatamis et futons, ou chambres "à l'occidentale" plus classiques, mais toujours tournées vers la nature. Les bains en extérieur, face aux arbres, sont un vrai bonheur, surtout quand la brume descend. Côté cuisine, plusieurs choix : un kaiseki bien maîtrisé, une table franco-japonaise plus audacieuse, et une option végétarienne pensée dans les règles de l’art. Il y a aussi un petit spa, calme, avec des soins inspirés du shiatsu.
Sur les hauteurs de Yamanaka Onsen, Hanamurasaki propose une belle approche du kaiseki : pas de menu figé, mais une carte de saison où l’on compose soi-même chaque plat, un format rare dans un ryokan. Cette maison à taille humaine compte 27 chambres et suites et son onsen, alimenté par une source naturelle vieille de plus de 1 300 ans, offre des bains intérieurs et extérieurs, entourés de végétation — parfait après une journée au frais. On vient pour la vue sur les gorges de Kakusenkei, la discrétion du service, l’élégance de la décoration : laque d’Ishikawa, céramiques de Kutani, bois sculpté... Et puis, il y a ce lien permanent avec l’extérieur, une promenade guidée dans le village, une visite d’atelier, une cérémonie du thé, ou juste une marche le long de la rivière...
Sur l’île de Taketomi, au sud d’Okinawa, Hoshinoya recrée un village dans l’esprit des traditions ryukyu : maisons basses aux toits rouges, murs de corail, chemins de sable qui relient les villas... Chacune est indépendante, avec son propre jardin et une architecture pensée pour laisser circuler naturellement l’air. On vit ici au rythme du shimajikan, le “temps de l’île” : on se balade tranquillement, on se baigne dans la grande piscine centrale en pierre, on rejoint la plage à pied... Le soir, la cuisine fait la part belle aux produits d’Okinawa — porc Agu, poissons, herbes médicinales — travaillés avec des techniques françaises. Un ryokan insulaire à part, en lien étroit avec son environnement.
À Nara, en bordure directe du parc, FuFu s’ouvre sur une forêt dense où les daims passent parfois devant les terrasses. Les suites, toutes orientées vers les arbres, disposent d’un bain thermal en extérieur, enrichi d’herbes médicinales. À l’intérieur, bois de Yoshino, céramiques locales et éclairage tamisé composent une atmosphère ausis douce qu'enveloppante. De son côté, le restaurant Tekisui sert un kaiseki lui aussi très végétal, centré sur les produits régionaux et la saisonnalité. Et pour prolonger l’expérience, vous pourrez profiter d'une belle palette d'activités : atelier de calligraphie, visite de temples guidée par un moine, ou encore randonnée dans la forêt primaire de Kasugayama... Une adresse paisible, connectée à la nature.
À deux pas du lac Kawaguchi, Yumedono cache ses suites derrière de hauts murs et des jardins privés, dans une atmosphère presque monacale. Chaque villa est isolée, ouverte sur un petit jardin, avec un bain alimenté par une source chaude — un vrai plaisir en fin de journée, surtout après une balade dans le centre-ville voisin ou une excursion autour du mont Fuji. À l’intérieur, tatamis, boiseries, plafond bien travaillé, portes coulissantes : tout évoque l’esthétique des ryokan traditionnels. Une adresse confidentielle, idéale pour une immersion dans l’élégance japonaise.
Un séjour en ryokan se prépare un peu à l’avance : les plus recherchés affichent souvent complet plusieurs mois avant, notamment pendant la haute saison, lors de la floraison des cerisiers (mars-avril) ou en automne (octobre-novembre). Mieux vaut arriver avant la nuit : beaucoup sont situés en pleine nature, et les transports se font rares le soir venu.
À l’arrivée, un yukata vous est remis, à porter tout au long du séjour, y compris au dîner. Le bain thermal (onsen), moment clé de l’expérience, suit un rituel précis : on se lave soigneusement avant d’entrer dans le bassin, sans maillot ni grande serviette, cette dernière restant pliée sur le rebord. Certains établissements disposent aussi de bains privatifs, à réserver à l’avance. Le dîner kaiseki et le petit déjeuner, souvent servis en chambre, sont généralement inclus. Et enfin côté valise, inutile de trop se charger : yukata, chaussons et nécessaire de toilette sont prévus sur place. Il ne vous reste qu'à profiter de l'expérience.
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