Partir en voyage de noces au Mexique

Pourquoi choisir le Mexique pour votre voyage de noces ?

Un climat idéal toute l’année

Au Mexique, le soleil répond toujours présent. Dans la péninsule du Yucatán, il chauffe les pierres des temples et fait scintiller la mer, avec des températures qui tournent autour de 28 °C presque toute l’année. Entre mai et septembre, la chaleur est plus intense, mais les quelques averses de fin de journée permettent de rafraîchir l’air. Sur la côte Pacifique, le climat se fait plus sec, surtout vers Oaxaca ou Puerto Escondido, parfait pour profiter des plages et visiter dans des conditions agréables. L’essentiel, c’est qu’on peut y venir presque quand on veut : il fait toujours bon quelque part au Mexique, que ce soit pour un séjour les pieds dans l’eau ou une escapade plus à la recherche des merveilles mayas. Si vous visez la Riviera, mieux vaut simplement éviter la période de la Semaine Sainte début avril, évènement national d'importance où les mexicains ont pour habitude de voyager dans leur pays et où les disponibilités sont très limitées. De juin à octobre, c’est aussi la saison des pluies, surtout sur la côte caraïbe, rien de dramatique mais quelques orages et journées un peu plus moites sont à prévoir. Si vous préférez voyager en dehors de ces périodes ou chercher d’autres horizons, découvrez nos idées de voyages de noces.

Des paysages variés, entre mer, jungle & villes coloniales

Ce qui frappe le plus au Mexique, c’est la diversité, des paysages, des couleurs, des expériences... En quelques heures de route, on passe d’une mer turquoise à une forêt tropicale aux mille nuances de vert. Sur la côte caraïbe, les plages de sable blanc bordent des eaux incroyablement limpides où l’on nage parmi les poissons multicolores. Plus à l’intérieur, la jungle aussi réserve des surprises : des temples mayas recouverts de végétation, comme à Cobá, Ek Balam ou Calakmul, que l’on rejoint souvent au bout de quelques kilomètres de piste. En chemin, on peut s’arrêter, se baigner dans un cénote dans un lieu autrefois vénéré par les Mayas. Et puis il y a les villes, avec leur personnalité bien à elles : Mérida, chaleureuse et pleine de vie, Valladolid et ses ruelles colorées, Campeche et ses remparts qui font face au golfe du Mexique. On traverse tout ça sans jamais avoir l’impression de voir deux fois la même chose, et c'est justement ce mélange entre mer, jungle, et culture qui rend le Yucatán si incroyable à explorer à deux.

Une culture chaleureuse & des traditions à partager

Ce qu’on remarque vite au Yucatán, c’est la douceur du quotidien. À Mérida ou Valladolid, comme souvent en Amérique latine, la vie s’organise autour des plaza mayores : les locaux s’y installent pour regarder le temps filer, écouter un groupe jouer, faire quelques passes de foot, ou manger une glace ou des tacos encore tièdes. Un peu plus dans l'intérieur des terres, les villages perpétuent les gestes mayas, on bénit le maïs avant la récolte, on brode les vêtements à la main, on parle encore la langue d’origine... Et quand arrive le Hanal Pixán, la version yucatèque du Día de los Muertos, les autels s’illuminent de bougies et de fleurs d’oranger. Ce qui touche surtout, c’est la simplicité avec laquelle on vous accueille, toujours avec un mot gentil ou un sourire. Une chaleur tranquille, qui donne envie de rester un peu plus longtemps.

Quelles régions découvrir pour une lune de miel au Mexique ?

La Riviera Maya, entre plages de rêve et temples mayas

Entre Cancún et Tulum, la Riviera Maya suit la côte caraïbe sur un peu plus d'une centaine de kilomètres. Les plages y sont longues, le sable fin, la mer tout simplement magnifique. Il est vrai que certaines zones sont aujourd’hui très fréquentées, mais il reste beaucoup d’endroits bien plus paisibles : Akumal, connue pour ses tortues qu’on aperçoit dès qu’on s’éloigne un peu du rivage ; Xpu-Ha, où les palmiers se penchent sur l'eau ; ou encore Tankah, à quelques minutes de Tulum, avec ses petites criques et ses cabanes en bois... À Tulum, justement, les ruines mayas font face à la mer, un site impressionnant à visiter tôt le matin avant l'arrivée des premiers bus. Un peu plus loin dans les terres, Cobá vous offre une ambiance bien différente, perdue au milieu de la jungle. On s'y déplace à vélo, entre les arbres et les temples. Et quand la chaleur monte, les cénotes, ces piscines naturelles d'eau douce, ne sont jamais bien loin.

Isla Holbox : une échappée douce au large du Yucatán

Au large de Chiquilá, à 2h de route de Cancún, Holbox a tout d’un paradis du bout du monde. On y arrive en ferry, puis on rejoint le village à pied ou en voiturette de golf (pas de voiture ici), sur des chemins de sable qui font tout le charme de l’île. Isla Holbox est plate, entourée d’une mer limpide où l’eau dépasse rarement les genoux. Le "centre-ville" se résume à quelques rues, des petits hôtels et des cafés-restaurants où l’on sert la langouste grillée ou un ceviche bien frais.

Le matin, on part tôt marcher vers Punta Mosquito, une longue langue de sable devenue le repaire des flamants roses. En fin de journée, on file vers Punta Cocos pour voir le soleil se coucher sur la mer, pendant que les pélicans plongent en chasse. Mais c’est en été qu’on profite le plus des superbes fonds marins : les bateaux sortent au large pour observer le requin-baleine, ce géant paisible des Caraïbes, et, la nuit venue, certaines plages s’illuminent sous l’effet du plancton. Une échappée magnifique, qu'on aimerait bien garder pour soi...

Valladolid, Mérida & Campeche : villes de caractère au cœur du Yucatán

Ces 3 villes résument bien le Yucatán. Valladolid, fondée au XVIe siècle sur les ruines d’une cité maya, garde une taille humaine et une vraie vie locale. Autour du parc Francisco Cantón, on se balade le long des façades colorées, avant d'aller piquer une tête au cénote Zací, en plein centre-ville... À dix minutes à pied, le quartier de Sisal, autour du couvent San Bernardino, offre une belle ambiance, un peu plus tranquille, avec ses petites maisons anciennes et ses ateliers d’artisans.

Mérida, la capitale, est bien plus animée. Son centre regorge de belles demeures coloniales, héritées de l’époque du sisal, quand la fibre d’agave faisait la fortune de la région. Le dimanche, les rues sont fermées à la circulation, on circule à vélo et on écoute les orchestres sur les places... C'est décidément une ville à part. 

Plus à l’ouest, Campeche garde un caractère maritime. Ancien port fortifié contre les pirates, la ville a conservé ses remparts, ses bastions et son centre historique classé à l’UNESCO. Les ruelles en damier, comme souvent dans les villes latino-américaines, mènent à des maisons peintes de vert, de jaune ou de bleu, et en soirée, tout le monde finit sur le malecón pour profiter du coucher de soleil sur le golfe du Mexique...

Bacalar

À 2h au sud de Tulum, on traverse les petits villages du Quintana Roo avant d’arriver à l'incroyable Bacalar. Ce qu’on voit d’abord, c’est évidemment la lagune. Elle est immense, longue d’une bonne quarantaine de kilomètres, et ses couleurs changent sans arrêt, du turquoise très clair au bleu presque noir. On peut s’y baigner depuis les pontons en bois, ou louer un kayak pour rejoindre les coins plus calmes. Le village est petit et tranquille lui aussi, et tout tourne autour du fort San Felipe, construit il y a plus de deux siècles pour se protéger des pirates. On y trouve quelques hôtels, des maisons d’hôtes, et des restaurants tenus par des habitants où l'on vous sert une cochinita pibil cuite lentement dans la terre... À la sortie du bourg, le cénote Azul descend à près de 90 mètres de profondeur, et un peu plus loin, à Cocalitos, on vient voir les stromatolites, ces drôles de formations vieilles de millions d’années...

Les cénotes, un monde à part à explorer ensemble

Dans tout le Yucatán, la roche cache un incroyable réseau d’eau douce qui refait surface à travers les cénotes, ces puits naturels qui servaient autrefois de réserves d’eau et de sites sacrés aux Mayas. Aujourd’hui, on y vient s'y baigner, plonger ou simplement tremper les jambes dans ces piscines naturelles souterraines uniques au monde. Certains sont ouverts, entourés de végétation, d’autres sont entièrement sous terre, accessibles par un escalier creusé dans la pierre. Autour de Valladolid, on peut aller à Suytun, où un rayon de soleil traverse la voûte à midi, ou à X’kekén et Samulá, avec leurs racines suspendues au-dessus de l’eau. Du côté de Tulum, Gran Cenote et Dos Ojos attirent surtout les plongeurs, avec leurs galeries sous-marines et leurs jeux de lumière. Chaque cénote a sa propre atmosphère : certains sont sauvages, d’autres plus aménagés, mais tous dégagent la même sensation étrange, celle d’entrer dans un monde à part...

La réserve de Sian Ka’an, nature à l’état pur

Au sud de Tulum, la réserve de Sian Ka’an couvre plus d’un demi-million d’hectares entre mer et lagunes. Son nom, en langue maya, signifie "là où naît le ciel", et on comprend vite pourquoi. On y accède par une piste d’une quarantaine de kilomètres qui relie Tulum à Punta Allen, un village qui vit toujours de la pêche au homard. L'électricité provient de panneaux solaires, l'eau douce est livrée par citerne, et le quotidien s'organise autour de la mer. Depuis le village, les pêcheurs proposent de petites sorties en lancha. On traverse des canaux creusés par les Mayas pour relier les lagunes, on observe les lamantins qui remontent à la surface, les dauphins qui longent les embarcations, les hérons et les spatules roses dans la mangrove.... Les récifs du large font partie de la deuxième plus grande barrière de corail au monde, protégée depuis les années 1980. Vous ne trouverez pas la foule comme sur la Riviera, mais c'est justement pour ça qu'on aime cet endroit, où l’on se sent seuls au monde, à deux...

Conseils pratiques pour votre lune de miel au Mexique

Quand partir ?

Le Mexique et le Yucatán se visitent toute l’année, mais certaines périodes sont plus agréables. De novembre à avril, le climat est sec et les températures au-dessus des 25°C : c’est la meilleure saison pour profiter des plages et des temples. Entre mai et octobre, l’air devient plus lourd et les pluies plus fréquentes, souvent en fin de journée. À noter que cette période correspond aussi à la saison des ouragans sur la côte caraïbe, surtout entre août et octobre ; mieux vaut simplement le savoir pour organiser son séjour. En revanche, c'est aussi à ce moment-là que la nature est plus verte, les sites moins fréquentés et les prix plus doux. Enfin, si vous visez la Riviera Maya, évitez la Semaine Sainte car l'évènement est d'une telle importance pour les mexicains que la majorité des hôtels affichent complet.

Vols, formalités, durée : tout ce qu’il faut savoir

Des vols directs relient Paris à Mexico ou à Cancún, la grande porte d’entrée du Yucatán en une dizaine d’heures. Sur place, on se déplace sans difficulté, les routes sont en bon état et la voiture de location reste la meilleure option pour profiter au maximum du pays, même si le mieux reste les transferts avec chauffeur privatif. Pour un voyage de noces, mieux vaut prévoir au moins 10 jours, le temps de profiter sans courir. Pour les formalités, pas besoin de visa pour un séjour touristique de moins de six mois. À l’arrivée, les autorités tamponnent le passeport et indiquent la durée du séjour autorisée. La monnaie est le peso mexicain ; les cartes bancaires sont acceptées dans la plupart des hôtels et des villes, moins dans les villages ou sur les marchés, où le liquide reste roi. Quant à l’eau, elle n'est pas potable, il faut la boire en bouteille. 

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