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La bonne nouvelle lorsque l'on hésite entre Majorque et Minorque, c’est qu’on ne peut pas vraiment se tromper. Des plages, du soleil, des pins, des petits sentiers qui mènent à des criques superbes et de l’eau bleu clair, il y en a partout. Mais ces deux voisines (1h de ferry entre les deux) n’offrent pas du tout la même expérience. À Majorque, on commence évidemment par Palma et sa magnifique cathédrale, ses vitraux fabuleux qui prennent la lumière comme nulle part ailleurs, puis on file vers les villages de la Tramuntana, comme Sóller ou Valldemossa, ou vers les zones plus touristiques du sud-est, du côté de Cala d'Or ou Santanyí.
Du côté de Minorque, tout est plus proche et pour l'instant protégé. Le littoral est vraiment sauvage, on le voit tout de suite, et on rejoint beaucoup de criques à pied, en suivant de petits chemins qui zigzaguent entre les pins. Mahón et Ciutadella concentrent les bars et les restaurants, mais dès que l’on sort des villes, on tombe sur des champs d’oliviers et de petits ports où la dolce vita à l’espagnole en séduit plus d’un… Sur les deux, on peut facilement poser ses valises en bord de mer ou dans de magnifiques fermes traditionnelles pour faire le plein de vitamine D sur des plages superbes.
À Majorque, ce qui surprend souvent, c’est tout ce que l'on peut faire dans un rayon finalement assez réduit. Après quelques heures à Palma, (la cathédrale immense, le marché de l’Olivar où l’on goûte un morceau de sobrassada, les petites placettes autour de Sa Llotja...) on file vers Sóller. La vallée est superbe, plantée d’orangers, et le petit train en bois qui relie encore Sóller à Palma montre bien le côté historique du lieu, le trajet est lent et traverse la vallée. La montagne Tramuntana arrive aussitôt après. Les routes tournent un peu plus, et les villages n’ont rien à voir entre eux.
Fornalutx est construit en gradins ; Valldemossa est plus étalée, plus animée aussi, et son monastère reste l’un des lieux les plus fréquentés de l’île. En allant vers l’est, on sent bien le changement. Arrivé aux grottes du Drach, on passe devant un lac souterrain assez impressionnant, puis on atteint la côte, où les criques sont proches les unes des autres et les plages plus accessibles que dans l’ouest de l’île. Du côté d’Alcúdia et de Port de Pollença, on est bien placés pour monter au magnifique cap de Formentor. Il faut bien maitriser les démarrages en côte, mais la route est sublime, les arrêts faciles et les points de vue magnifiques !
Minorque donne tout de suite une impression plus douce. On arrive par Mahón, avec son grand port en longueur, puis on traverse l’île en une vingtaine de minutes pour rejoindre Ciutadella. La vieille ville est plus compacte, avec ses ruelles pavées, ses palais, et ce petit port en bas où l’on finit souvent la journée. Le littoral a été beaucoup moins construit qu’à Majorque. Certaines plages demandent un peu de marche (Macarella ou Mitjana, par exemple), où l'on suit un petit chemin entre les pins et on débouche sur une eau très claire, surtout en début de journée. Le Camí de Cavalls, ce vieux sentier qui fait le tour complet de l’île, coupe la route partout : on en prend un tronçon pour rejoindre une cala, un autre pour longer la côte nord, plus exposée au vent, du côté de Cavallería.
Du côté de Son Bou ou de Cala Galdana, les accès sont directs et on trouve vite de grands bancs de sable, c’est le plus pratique lorsque l'on veut juste piquer une tête sans avoir à marcher. À Fornells, la baie est idéale pour sortir en kayak ou goûter une caldereta de langosta, la spécialité la plus connue de l’île, que les restaurants préparent encore comme avant. En s’éloignant un peu de la côte, on retrouve l’autre visage, encore très rural, de Minorque, avec des petits chemins, des champs qui jaunissent vite en été, des fincas isolées où l’on fabrique encore le fromage de Mahón, et ces murets en pierre sèche classés au patrimoine de l’UNESCO.
À Majorque, on finit par décréter que la crique du jour est forcément “la meilleure”, jusqu’à celle du lendemain. Autour de Santanyí, on descend souvent à Llombards ou à Moro, le parking est juste au-dessus, et après quelques marches, on se retrouve face à une eau d’un bleu qui semble trop beau pour être vrai. En allant vers Mondragó, on suit le sentier qui traverse le parc naturel du même nom, un espace protégé depuis les années 90 où tout est préservé. On marche longtemps sous les pins, jusqu'à apercevoir les deux plages. On arrive d’abord sur la grande S’Amarador, et en continuant quelques minutes, on se retrouve à Mondragó, tout aussi magnifique.
En remontant vers la Tramuntana, Cala Deià change un peu la dynamique de la journée. On descend tranquillement car ça glisse un peu sur le chemin, et on finit au bord d’une eau toujours fraîche. Les lève-tôt profiteront d’avoir la plage pour eux tout seul et sortir un masque pour longer les rochers ! C’est l’un des meilleurs spots de l’île pour s’initier à la plongée. Sur la côte est, autour de Cala d’Or, les criques ressemblent à des couloirs d’eau coincés entre deux parois, simplement magnifiques. Le matin, comme toujours, c’est le meilleur moment pour se baigner ou louer un kayak, quand il n’y a encore personne.
À Minorque, beaucoup de plages se méritent un peu, mais c’est justement ce côté préservé, presque jamais construit, qui les rend aussi incroyables. La plupart des criques les plus connues se trouvent dans le sud : si l’on devait en choisir trois, Macarella, Macarelleta et Mitjana arriveraient toujours en tête du classement. On suit un chemin sous les pins, souvent une quinzaine de minutes selon le point de départ, puis on aperçoit le sable et cette mer d’un bleu si clair en début de journée... Macarella et Macarelleta sont les plus visitées, mais des criques comme Trebalúger ou Cala Escorxada, un peu plus longues à atteindre (30 à 50 min) valent vraiment l’effort.
Pour rejoindre Macarella ou Macarelleta, on emprunte là aussi un petit sentier et l’arrivée sur la plage est toujours un moment en soi, surtout quand l’eau prend cette superbe couleur. Mitjana et Mitjaneta sont du même style, avec une marche courte depuis le parking, et une tranquillité qui surprend même en été. Le nord est très différent : Cavalleria, Pregonda ou Binimel là offrent tout autre chose, avec leur sable ocre, leurs rochers rouges, un vent souvent plus présent et très peu de constructions dans les environs.
À Majorque, avec des enfants, on reste sur des journées variées, à un rythme doux. On peut faire une balade autour de Fornalutx ou de Valldemossa, dans les premiers contreforts de la Serra de Tramuntana, où les chemins sont accessibles et les villages faciles à parcourir même pour les plus petits. On peut aussi visiter Palma pour la cathédrale, les bains arabes et le charme du centre. Les grottes du Drach sont toujours un succès si l’on arrive tôt, avant les groupes de voyageurs. Sur la côte est, Cala Figuera est parfaite en fin d’après-midi, avec son petit port et ses ruelles qui offrent une promenade tranquille.
En couple, on peut commencer la journée à Palma, avec un café près du marché de Santa Catalina, avant de monter jusqu’au château de Bellver pour voir la baie. En partant vers l’ouest, on vous conseille un arrêt à Deià ou Banyalbufar pour déambuler dans les ruelles, suivre le chemin côtier ou s’asseoir en terrasse pour le déjeuner. Vers Felanitx, le sanctuaire de Sant Salvador vaut le détour, surtout en fin d’après-midi. Et si l’on veut faire quelque chose d’un peu plus sportif, on peut louer des kayaks vers Portocolom, faire une sortie en bâteau pour admirer la côte, suivre un petit sentier au-dessus de Cala Santanyí pour rejoindre un point de vue, ou profiter d’une dégustation dans l’un des domaines viticoles de la plaine de Llevant.
À Minorque, les journées prennent vite la même cadence, mais cette routine-là, on aimerait bien la garder toute l’année... Le matin, après un bon café con leche en compagnie des locaux qui lisent le journal, on choisit une cala et on y plonge dès l'arrivée. On y reste souvent toute la matinée : on nage, on bouquine, puis on remonte doucement quand la chaleur monte. Du côté de Cala Galdana, on peut aussi louer un paddle ou un kayak pour longer la baie.
À Fornells, on descend souvent au port après la sieste pour faire une belle balade en bateau. Depuis Ciutadella, c'est autre chose, on peut longer les falaises, on passe devant des calas fermées aux voitures en été, et on voit tout de suite pourquoi beaucoup préfèrent y arriver par la mer plutôt qu’à pied... Et pour ceux qui veulent découvrir les fonds marins de l'île, les clubs de Fornells et de Cap d’en Font proposent de belles sorties plongée, les sites sont tout près, et on est déjà dans l’eau à peine dix minutes après avoir quitté le port.
Majorque, est l'île la plus variée. À Palma, on se balade face à l'immense cathédrale et le palais de l’Almudaina (ancien alcazar musulman devenu résidence royale) puis on rejoint les quartiers du marché de l’Olivar ou de Santa Catalina, très vivants même hors saison. En montant vers la Tramuntana, les villages ont chacun leur histoire : Sóller, longtemps isolé du reste de l'île avant l’ouverture du tunnel en 1997 ; Valldemossa, autour de la chartreuse où ont séjourné Chopin et George Sand ; ou encore Deià et Fornalutx, avec leurs jolies petites ruelles en pente...
Même si elles sont voisines, les deux Baléares ne se ressemblent pas pleinement. Du côté de Minorque, Ciutadella garde encore la marque de son passé de capitale, avec ces palais qui portent les traces du raid ottoman de 1558, un rappel que l’île a longtemps été prise dans les attaques de corsaires et les rivalités en Méditerranée. À Mahón, tout tourne autour du port naturel, longtemps objet de convoitise britannique, comme le montre leurs bow-windows, l’ancien hôpital militaire et la distillerie de gin qui tourne encore... En quittant ces deux villes, on retombe sur une Minorque plus simple, plus typique de l'arrière pays méditerranée, avec ces quelques villages calmes, des cafés qui ouvrent tôt, une église qui sonne avant que les premiers partent vers la mer... Majorque joue la carte des contrastes ; Minorque, celle de la douceur tranquille.
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Pour Majorque, c’est simple : on atterrit à Palma après deux heures de vol depuis Paris, avec de nombreux départs du printemps à l’automne qui permettent presque toujours de trouver un horaire qui nous convient.
Pour Minorque, c’est un peu plus variable selon la saison. En été, on vole souvent en direct jusqu’à Mahón ; le reste de l’année, on passe plutôt par Barcelone ou Palma pour une petite escale. Les ferries existent aussi : plus longs, mais utiles si l’on combine les deux îles ou si l’on préfère circuler avec a propre voiture et que l'on a du temps.
Côté climat, le printemps et le début de l’automne restent les moments les plus agréables : il fait chaud sans être lourd, l’eau est parfaite et il y a beaucoup moins de voyageurs sur les plages. En juillet-août, les calas les plus connues se remplissent très vite et il peut être difficile d'échapper à l'effervescence estivale.
On conseille en général au moins 4 ou 5 jours pour profiter d’une île. À Majorque, une semaine passe très vite : entre Palma, la Tramuntana et les calas du sud-est, on passe forcément un peu de temps sur la route, mais on a le sentiment de varier les ambiances à chaque détour. Minorque est plus petite, mais on y reste souvent autant, parce qu’on s’attarde facilement dans les criques, les petits ports ou les villages de campagne.
Pour ce qui est du budget, l’été augumente naturellement les prix. En dehors de juillet-août, les tarifs sont plus doux et les options plus nombreuses. On mange très bien sans se ruiner, surtout près des ports ou dans les petits villages, et la voiture reste le moyen le plus simple pour se déplacer.
Les deux îles restent globalement abordables, surtout hors saison ; les écarts viennent essentiellement de l’emplacement de votre hôtel, entre les belles petites adresses en ville et les grandes fincas isolées de l’arrière-pays.
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