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Nos séjours à Grenade

Découvrez Grenade, où les patios en fleurs et les grottes blanches du Sacromonte se répondent d’un quartier à l’autre. Entre palais nasride et guitare gitane, l’Andalousie s’y vit au présent.

Grenade, la perle de l'Andalousie

Blottie à 700 mètres, Grenade surveille la plaine de la Vega et tourne le dos à la Sierra Nevada, tout à l’est de l’Andalousie. Là-bas, on jongle avec les extrêmes. Les hivers secs, les étés qui cognent, les sommets poudrés de neige au loin et la mer d’oliviers à perte de vue. Les rues, elles, murmurent une histoire de passages et d’échanges : juifs, musulmans, catholiques ont successivement laissé leur empreinte sur ses murs, ses palais et ses fêtes. L’Alhambra attire tous les regards, mi-château, mi-palais, posée là depuis les sultans nasrides du XIIIᵉ. Selon l’heure, ses murs hésitent entre le rose, l’ocre ou le cuivre.

Juste en dessous, la Carrera del Darro serpente le long de la rivière, pavée et traversée de petits ponts en pierre qui relient la ville basse aux quartiers anciens. Dès qu’on grimpe dans l’Albaicín, le décor change. Ruelles en pente raide, murs de chaux, treilles de jasmin, portes cloutées…ici bat le vieux cœur arabe, là où Grenade a brillé pendant plus de sept siècles sous la bannière d’al-Andalus, avant la reconquête catholique en 1492. Rue Calderería Nueva, on tombe sur des boutiques qui empilent lampes en laiton, narguilés, tapis colorés, comme un Orient qui n’est jamais vraiment parti. Sur les placettes, on sirote un café noir en regardant l’ombre des cyprès danser sur les pavés. À deux rues de là, les hammams de l’époque almohade fonctionnent toujours, rappellent la vie quotidienne du temps des émirs et des marchands.

Le Realejo dévoile une autre facette de la ville. Ancien quartier juif, blotti entre la cathédrale et le Sacromonte, il aligne couvents silencieux, fresques signées El Niño de las Pinturas et le marché de San Agustín, où l’on goûte fromages de la Contraviesa, olives charnues, jambon de Trevélez, pain chaud à la sortie du four. Plus haut, le Sacromonte, tout blanc, creuse le gypse en labyrinthes de grottes. Depuis le XVIᵉ siècle, des familles gitanes s’y sont installées, donnant naissance à une tradition du flamenco qui n’a rien de folklorique. Ici, la zambra est une fête enracinée, transmise de génération en génération, dans ces maisons troglodytes où le chant et la guitare résonnent jusqu’à la nuit. Le quartier est aussi le point de départ des pèlerinages vers l’abbaye du Sacromonte, autre repère de l’identité grenadine.

À Grenade, on oublie les restaurants guindés. L’Andalousie se savoure dans un remojón bien frais – morue, orange, olives –, quelques migas, et un verre de vino tinto pour accompagner le tout. Au moment du dessert, impossible de passer à côté du pionono de Santa Fe, ce petit gâteau moelleux et sucré qui colle aux doigts et qui a conquis toute la région. À la nuit tombée, la Calle Navas s’anime. Les tapas circulent de comptoir en comptoir, les conversations s’élèvent, la ville garde cette identité profondément andalouse, ce mélange d’influences musulmanes, gitanes et espagnoles, et où chaque soir réserve son lot de surprises.

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